Sabtu, 01 Juli 2017

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Description du livre La grande désillusion : Un propos encore très actuel - 3 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.Un propos encore très actuel
Par REVERSE
La grande désillusion est un bon ouvrage de vulgarisation économique. En s'appuyant sur son expérience dans les années 1990 d'abord comme conseiller de Bill Clinton puis comme économiste en chef à la Banque Mondiale, Joseph Stiglitz nous raconte concrètement comment la doctrine monétariste promue par l'école de Chicago – et qui s’est imposée comme programme de gouvernement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni dans les années 1980 – est devenue le consensus néo-libéral de Washington qui s'est diffusé dans le monde entier avec l'appui du FMI et de la Banque Mondiale.Face à ce constat, Joseph Stiglitz souligne deux fautes majeures de ces institutions :- ces institutions ont détourné leur mandat initial fixé lors de leur création en 1945. Principalement le FMI qui à l'aune de son rôle de résolution des crises l'a étendu au développement, cornaquant ainsi la Banque Mondiale- en versant dans l'idéologie néo-libérale, la théorie économique n'est plus devenue un outil mais une finalité en soi. La réponse n'était pas de savoir si le tout marché était la bonne réponse aux problèmes rencontrés par les pays en crise, quels qu’ils soient et quelque soit la nature de leur crise. Au contraire, les programmes de sauvetage mis en place s’inquiétaient des entraves étatiques dans ces pays secourus qui empêchaient la bonne application des thérapies néo-libérales appliquées et ainsi bloquait le retour évident de la croissance – et forcément de la prospérité pour tous. On a rarement fait plus habile (ou cynique ou stupide) pour échouer et pouvoir rejeter la raison de l'échec sur l'autreSi la postface de 2003 se félicite d'un début de prise de conscience de l'erreur du tout marché, le propos de Joseph Stiglitz garde 10 ans plus tard la même vigueur. A la lumière de la crise de 2008 et de ses soubresauts, je me garderai bien comme le journaliste de base de proclamer que l'ouvrage de Stiglitz est visionnaire et qu'il avait tout prévu. Mais force est de constater que l'ouvrage est extrêmement lucide et que les analyses et solutions proposées sont encore d'actualité.Sur ces solutions, je regrette deux éléments :- même si Stiglitz nous convainc que l'intervention de l'Etat est nécessaire (l'autorégulation est un mythe pour simplets qui caricaturent la main invisible d’Adam Smith), ce courant n’a pas encore la résonnance et le socle théorique que les travaux de Friedman ont pu insuffler à la renaissance du courant libéral. En d’autres termes, on attend encore l’héritier de Keynes qui puisse adapter son modèle des années 1930 à notre monde globalisé de 2013.- Stiglitz critique avec raison dans son ouvrage la propension du FMI dans les crises des années 1990 à protéger la sphère financière et les créanciers occidentaux lors des faillites des pays en développement. Cela fait écho d’une certaine manière au plan de sauvetage bancaire mis en place en 2008. Mais s’il apparaît légitime que le créancier doit aussi porter le risque de ne pas être remboursé, Stiglitz n’approfondit pas que ces plans de sauvetage ont aussi comme but de prévenir un risque systémique où une banque faisant faillite à cause d’un pays en défaut risque d’entraîner d’autres institutions financières dans cette faillite, et de largement fait déborder une crise d’abord locale. La question ne porte donc pas simplement sur l’opportunité ou non de protéger le créancier mais plutôt sur qui doit payer en cas de défaut du débiteur. Une question – complexe – qui reste encore largement ouverte de nos jours… 3Vice-président de la Banque mondiale, Joseph Stiglitz démissionna avec fracas de son poste en 2000. Auréolé d'un Prix Nobel d'économie reçu en 2001, il fait ici le procès des politiques prônées par le Fonds monétaire international. Pour faire face à la crise financière en Asie, pour faciliter la transition en Russie ou pour sauver des pays lourdement endettés, c'est toujours la même thérapeutique libérale qui est appliquée : privatisations, rigueur budgétaire et ouverture des marchés. Ces "solutions archaïques et inadaptées, sans tenir compte des effets qu'elles auraient sur les habitants des pays", sont imposées sans débat préalable, à partir d'une conception dogmatique de l'économie : la supériorité du marché et de la concurrence. Avec pédagogie et sur un ton incisif, Stiglitz décrit avec moult anecdotes comment les grands argentiers ont contribué à façonner l'économie mondiale, et dénonce leurs décisions davantage fondées sur les intérêts des pays riches que sur ceux des pays "aidés". S'il ne remet pas en cause pour autant la mondialisation, "potentiellement capable d'enrichir chaque habitant de la planète en particulier les plus pauvres", il réclame une réforme en profondeur du fonctionnement des institutions internationales, pour mettre fin à ce "consensus de Washington" dont l'échec est patent. --Gery Dumoulin




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  • Le Titre Du Livre : La grande désillusion

  • Nom de fichier : la-grande-désillusion.pdf

  • Format original : E-Book, Hardcover

  • Taille du fichier : 13.75 KB

  • Nombre de pages de l'édition imprimée :324 pages

  • Editeur : Joseph E. Stiglitz

  • Vendu par : Fayard (16/04/2002)

  • Langue : Français

  • Genre : Entreprise et Bourse


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